Everything you touch turns to gold - Woohyun Ong² ♥

Il serait bien trop beau que la vie soit aussi douce que toi, qu'elle t'ait sourit comme tu lui as toujours souris... mais les choses ne seraient-elles pas trop simples alors ? Malgré tes rires, tes sourires, il y a eu les larmes, celles qui ont coulées suite au décès de ta mère alors que tu n'avais que huit ans et ta jeune sœur, en avait seulement cinq. Un coup dur, surtout à de si jeunes âges, vous l'avez vu s'éteindre petit à petit, elle souffrait d'une maladie qui ne semblait pas soignable et malgré son long combat, elle a fini par vous quitter. Tu te souviens du courage de ton père, de l'incompréhension de ta petite sœur et de cette sensation de vide qui régnait à la maison. C'est froid un foyer sans la présence maternelle à laquelle vous étiez habitués. Mais votre père, il a assuré, vraiment, un homme respectable et courageux. Sans jamais perdre la face il a assumé votre éducation, vos besoins, il a toujours été là quand vous aviez besoin de lui. Tu l'entendais parfois le soir parler seul dans sa chambre. Il priait, espérant surement que votre mère était fière de là-haut, fière de lui, de vous, du chemin parcouru et de votre courage.

Elle ne peut qu'être fière de toi, peu importe où elle se trouve. Tu as croqué la vie à pleine dent, toujours joyeux et curieux, plein d'affection envers ta sœur et de soutiens envers ton père. Beaucoup se sont demandés si tu avais repris la boutique par dépit, n'imaginant pas qu'après avoir vu tes parents y travailler, tu avais commencé à toi aussi te plaire à prendre soin de ces plantes, fleurs, à composer et t'informer, à apprendre. Malgré les mauvais souvenirs s'y rattachant, tu as toujours favorisé les souvenirs positifs que rassemblait cet endroit et c'est bien ça qui t'a aidé à vivre ta vie de façon optimiste.

Dans la fleur de l'âge, si tu pensais déjà à reprendre la boutique, tu ne voulais pas forcément faire d'études en botanique, c'est vers le commerce que tu t'es alors dirigé. Ce n'était peut-être pas la meilleure des idées vue cette facilité que tu avais à perdre ta concentration, pourtant tu t'es accroché, comme toujours, malgré les lacunes et ton rôle de grand frère à assumer. Tu menais une vie au planning bien chargé, travaillant avec ton père, l'aidant à la maison et essayant de réussir tes études en même temps. Avec tout ça tu arrivais à caler une vie sociale relativement active et mouvementé sentimentalement parlant. Ta vie n'avait rien d’exceptionnel, mais elle te satisfaisait, tu ne montrais pas ta fatigue, ni ta tristesse, encore moins tes larmes... C'est surement pour ça qu'elle a voulu te tester à nouveau, une deuxième fois. Après l'étrange événement du parc en septembre 2015, un blizzard refroidit la ville en décembre... Tu découvrais à peine cette étrange capacité de régénération venue du ciel et votre père tomba malade, triste conséquence du trop-plein de travail, de fatigue et du froid. Quelque temps plus tard, alors qu'il ne s'en remettait toujours pas, on lui diagnostiqua une pneumonie.

Tu te souviens du regard des gens en ce jour froid de janvier, lors de l'enterrement de votre père, ils t'admiraient. Ton comportement était admirable, ta façon d'accuser le coup, de gérer la situation l'était vraiment. Tu te disais qu'il avait rejoint votre mère, qu'il pouvait enfin se reposer et qu'avec fierté et amour tu continuerais à faire tourner la boutique. La seule chose qui fut impossible pour toi comme pour ta sœur fut de garder la maison familiale, vous avez tous les deux déménagés dans un appartement un peu plus petit où tu as continué à prendre soin d'elle. Vos caractères similaires vous ont aidé à vous soutenir l'un l'autre et à continuer à vivre. tu n'as jamais été du genre à te laisser abattre et encore aujourd'hui tu relèves chaque défi que la vie te lance, aussi étrange qu'ils soient.